Il y a des lettres1 et des fards,
Et des montagnes sont entre nous,
Des dossiers clos, de tristes barrières,
Et tu ne seras jamais de retour.
Au début de l'hiver absolu,
Embrasse-moi la tempe grisonnante, vas-y,
Et en ensuite submerge et dirige-toi
Vers l’horizon d'un autre monde.2
(R:)
Je ne ne peux plus rien te dire ;
À bientôt ou adieu ?
Il n'y avait que... ah, non...
Au moment de l'adieu - toi !
Pourquoi te dire au revoir ?
Je n'en aurais plus de raison,
L'adieu demande ses droits
Parce que je t'ai perdue pour toujours.
Et de mon coté jusqu’à ton coté
La parole va geler elle-même,
Je ne sais plus comment t'appeler,
Mon amour, ma perdue.
(R: ... )
La dernière fois que je t'ai vue,
Tu le savais, et tu pleurais toi aussi,
Et tu es partie et as emmené la gare avec toi,
Non, il n'y a plus de train.
Je suis rentré encore une fois,
Je voulais te suivre,
Mais où es le chemin de fer ?
Il semble comme si quelqu'un l'avait emporté d'ici.
(R: ... )
Je t'en dirais plus de détails
Si je pouvais changer ma destinée,
Mon amour au delà des montagnes,
Mon amour au delà du temps.
Celle d'antan, je ne la retrouverai plus,
Et l'ancien moi est déjà mort,
Sous un cynique et nucléaire adieu,
C'est nous, un pauvre couple dévasté.
1. de l’alphabet2. (littéralement) langue/dialecte