Ah, l'amour m'a enfin ouvert ses portes.
Doucement, elle rampe près de moi.
S'insinue en moi.
Où étais-tu auparavant?
Je me suis laissé emporté par tes bras,
par ta fièvre.
Comment ai-je pu ne pas connaître ton existence ?
Je me renouvelle au contacte de tes lèvres.
Tu as tout pour toi.
Elle est aussi pugnace que moi.
Ma voyoute, si folle, étourdie.
C'est la route à suivre pour connaître l'amour.
Je mourrais pour toi, je meurs ; chut, mégère !
Tu m'as brûlé, traîtresse.
Je suis à genoux, ma bien-aimée.
Tu m'as dérobé à moi-même.
Je suis tombé dans ta toile, cruelle.
Je me suis sciemment livré à toi.
J'étais piégé au premier coup d’œil.
J'en ai la tête qui tourne.
Mon sang est en ébullition.