S'écoulent les rivières vers le sommet des montagnes
Près de sèches côtes, sortent des racines en nageant
Et ce garçon lui-même s'est dit:
“Si tu prends quelque chose, rapporte-le un jour”
Le matin vient de l'enfance à la maison
Parmi les souvenirs, des airelles rouges poussent déjà
Sur le chemin de terre, il y a les pas de ma vie
Quelles douces sont ces mes peines
Maintenant, je me chauffe à feu doux
À feu doux
Maintenant, je me chauffe, je me chauffe à feu doux
À feu doux
Maintenant, je me chauffe
L'ombre se dissipe, la chaleur torride devient fraîche
Mon cœur est un peu tiède mais calme
Refroidit la langue qui, un jour, disait en bouillant:
“En chaque glacier, il y a le début qui est étincelant
Et la fin qui est brûlante”
Maintenant, je me chauffe à feu doux
À feu doux
Maintenant, je me chauffe, je me chauffe à feu doux
À feu doux
Maintenant, je me chauffe, je me chauffe à feu doux
À feu doux
À feu doux
À feu doux
À feu doux
Maintenant, je me chauffe, je me chauffe à feu doux
À feu doux