Douce Catalogne
patrie de mon cœur
quand de toi, on s’éloigne
de nostalgie on se meurt
Belle vallée, berceau de mon enfance,
blanches Pyrénées
rives et rivières, ermite qui aux cieux se suspend,
pour toujours adieu !
Harpes de la forêt, pinsons et chardonnerets,
chantez, chantez,
Je dis pleurant au forêts et aux rivières :
Adieu !
Adieu, mes frères, Adieu mon père,
je ne vous verrez plus !
Ai ! si, dans la fosse où gît ma douce mère,
moi, j'avais mon lit !
Oh marins, le vent qui me rejette
qui me fait souffrir !
Je suis malade, mais las ! Ramenez-moi à terre
car je veux y mourir !
Douce Catalogne
patrie de mon cœur
quand de toi, on s’éloigne
de nostalgie on se meurt