Le soleil en automne, indulgent.
Les peaux nues se donnent aux tièdes vents.
Là-bas les tempo paraissent
battre au rythme paresseux du temps.
L’abandon, tout s’apprend.
Caresses des vagues aux chauds courants,
le sable doux, bel et tendre amant.
Là-bas les danses infinies
nous mélangent et l’amour aime la vie.
L’abandon, c’est appris, la nature initie ici.
On sait déjà ces moments-là,
le soleil avait préparé ça.
L’abandon tout petit,
les îles initient à l’amour ici.
On sait déjà, ces rythmes-là,
les feux d’en bas, ce lascif état,
la chaleur et le vent,
oh, tout doucement
mon île m’apprend.
Le rhum aux hommes attendrit les bras.
Le rire aux femmes, aux filles, aux éclats,
les nuits velours ici bas,
les mêmes à Panama, mêmes à Cuba,
l’amour a faim de toi et vice versa.
Des corps à corps, amoureux soldats,
le plaisir en ces brûlants combats.
Tout ici : l’eau, le climat,
tout est désir, on n’y échappe pas.
L’abandon, tout s’apprend
dans les danses et les jeux d’enfants.
(×2) :
On sait déjà ces moments-là,
le soleil avait préparé ça.
L’abandon tout petit,
les îles initient à l’amour ici.
On sait déjà ces rythmes-là,
les feux d’en bas, ce lascif état,
la chaleur et le vent,
oh, tout doucement
mon île m’apprend.
Un pas de toi, un pas de moi,
les bassins collent et bougent tout bas.
Tout s’apprend, l’abandon,
je vais où tu vas et même au-delà.
Tout contre toi, la nuit sans loi,
que l’instant nous soulève et basta.
Le moment, ce moment,
rien n’est plus important que ça.
On sait déjà ces moments-là,
le soleil avait préparé ça.
La chaleur et le vent,
oh, tout doucement
mon île m’apprend.