Le vent cachait la lune
La nuit masquait les dunes
Cela se passait loin d'ici
Dans le désert du Mali
Les cinq aventuriers
Vivant dans la fougue leur destin
En recherchant leurs équipiers
Ont trouvé la fin du chemin
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du désert
Le cœur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Tous les aventuriers
Se sentent abandonnés
Ils traînent par les sentiers
Leurs rêves découragés
Il rêvait d'infini
Elle écrivait la nuit
Lui, il chantait la vie
Et eux survolaient l'ennui
Ils vivaient de défis
De missions impossibles
De luttes pour la survie
Dans des régions inaccessibles
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du désert
Le cœur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Tous les aventuriers
Se sentent abandonnés
Ils traînent par les sentiers
Leurs rêves découragés
Que reste-t-il dans les débris ?
Que reste-t-il de l'infini ?
Le sable est triste quand tombe la nuit
Dans le désert le vent s'ennuie
Paris Dakar, pari du cœur
Pari du cœur, pari perdu
Mais l'homme ne cède pas au malheur
Dans le vent, la fête continue
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du désert
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du désert
L'Aziza est en pleurs
Dans le vent du désert
Le cœur et l'aventure
Ont perdu leurs enfants
Dans le bruit des moteurs
Et des hélicoptères
Les scrupules se sont tus
La fête continue