Il y a des peines diluviennes qui retombent sur moi
quand tu tailles dans le bleu de mes veines.
Quand tu tailles la route loin de moi,
dis moi... est-ce que j’ai le choix ?
De mon cœur arraché saignant sous tes crocs.
J’essaie de retrouver les morceaux,
mais à quoi bon ? Tu fais de moi une ville en ruines.
De celle que j’aurais tant voulu être il ne reste qu’un pantin.
Désarmé, décharné, déchiré dans le ravin.
Tout au fond du ravin.
À l’amour comme à la guerre !
À l’amour comme à la guerre !
L’amour qu’on n’sait plus se faire
c’est l’amour comme à la guerre.
Attendre la peur aux entrailles
que tu viennes nous achever.
Nos vies comme un champ de bataille.
On ne sait plus aimer.
Il y a si longtemps mon amour que je n’ai pas rêvé
de peur de retomber encore, encore sur toi, sur toi, sur toi.
Entre nos murs tu t’endors dans d’autres bras.
Tout ce que j’endure porte ton nom.
À l’amour comme à la guerre !
À l’amour comme à la guerre !
Du paradis à l’enfer,
c’est l’amour comme à la guerre.
Attendre comme un condamné
cette grâce qui n’arrive pas
et retourner l’arme contre soi.
On ne sait plus aimer.
Aimer... aimer.
Aimer... aimer.
Aimer... aimer.
Aimer... aimer.
Attendre la peur aux entrailles
que tu viennes nous achever.
Nos vies comme un champ de bataille
et l’amour pour s’entre-tuer.
Et l’amour pour s’entre-tuer.