Ce n'était qu'une flamme dans une nuit des plus noires
Un contact comme un soufflement
Tel un rêve qui doit prendre fin un jour
Un flocon blanc qui se perd en fondant
(refrain) :
Comment peut-on, courant qu'il est, freiner le temps
Maintenant que la dernière heure vient s'égrainer à l'horloge
Notre feu auquel nous avions donné la vie,
Lequel nous défendions des âges, le voilà mourir doucement
Toi, je te regarde plus longtemps que jamais
Plus profondement que jamais auparavant
Tu me promènes au bord d'un sombre cours d'eau
Nous le laissons nous emporter à son gré
(refrain)
Notre feu auquel nous avions donné la vie,
Lequel nous défendions des âges, le voilà mourir doucement