Dans ce tableau aux nombreux plans,
sur fond de trilles agaçantes des machines bruyantes,
sur ce chemin tortueux,
dans ces montagnes artificielles de choses inutiles
Voyons un peu,
envisageons où mener notre vie
Regardons un peu,
songeons à un endroit pour nous
Il y a quelque part les rides de la vieillesse
et ailleurs une feuille froissée que le vent sournois emporte,
la fatigue de la solitude,
comme une théière oubliée la veille sur le feu
Voyons un peu,
envisageons où aller vivre
Regardons un peu,
songeons à un endroit pour nous
Dans les paysages sur ces tableaux,
traçons tendrement nos trajectoires comme des fils scintillants.
Sur les chemins inconnus,
perdons-nous dans la poussière somnolente du soir.
Voyons un peu,
envisageons où mener notre vie
Regardons un peu,
songeons à un endroit pour nous
Voyons un peu, (qui nous sommes)
envisageons où mener notre vie
Regardons un peu, (qui nous sommes)
songeons à qui emmener avec nous