Car l'art de la poésie exige des mots,
Je suis l'un des ambassadeurs sourds, dégarnis et bourrus
D'une puissance moyenne, étant entrée en relations avec celle-ci,-
Sans souhaiter contraindre mon propre cerveau,
En me donnant moi-même des habits, je descends au kiosque
Pour acheter le journal du soir.
Le vent chasse les feuilles. La lueur trouble des vieilles ampoules
Dans ces tristes quartiers, dont l'épigraphe est la victoire des miroirs,
Avec le concours des flaques, crée un effet d'abondance.
Même les voleurs volent des oranges, en raclant l'amalgame.
D'ailleurs, le sentiment avec lequel tu te regardes,-
Ce sentiment, je l'ai oublié.
Dans ces tristes quartiers, tout est destiné à l'hiver: les rêves,
Les murs des prisons, le manteau, les toilettes des mariées de la blancheur du Nouvel an, les boissons, les aiguilles des secondes.
Les blouses de moineaux et la boue par nombre d'alcalis;
mœurs puritaines. Linge. Et dans les mains des violonistes, des bouillottes.
Ce quartier est immobile. Présentant le volume global de fonte et de plomb, tu secoueras ta tête ahurie, tu te souviendras de ta puissance révolue, avec tes baïonnettes et tes fouets cosaques.
Mais les aigles s'assoient, comme un aimant, sur le mélange de fer.
Même les chaises cannées s'accrochent ici aux boulons et aux écrous.
Seuls les poissons dans la prix connaissent le prix de la liberté; mais leur mutisme nous force à créer ses étiquettes et ses caisses. Et l'espace est planté là comme une carte de restaurant. Le temps est créé par la mort. Ayant besoin des corps et des choses, il cherche les caractéristiques des uns et des autres dans les légumes crus. Le coq écoute le carillon.
Vivre à l'époque des réalisations en étant de bonne humeur est, malheureusement, difficile. En ayant soulevé la robe d'une jolie fille, tu vois ce que tu cherchais, mais pas une nouvelle divine diva. Et pas pour qu'on surveille ici fermement la rue de Lobachevsky, mais le monde ouvert doit se rétrécir quelque part et c'est là que finit la perspective.
Soit que ce soit les agents des autorités qui ont volé la carte de l'Europe,
Soit que les cinq les six morceaux restant au monde sont trop loin,
Soit qu'une bonne fée me prédise mon futur, mais je ne peux pas m'enfuir d'ici.
Je me sers moi-même du vin de Cahors - ne pas crier sur le domestique - je brosse le chat...
Soit une balle dans la tempe, comme le doigt sur l'erreur,
Soit tirer d'ici sur la mer comme un nouveau Christ.
Et comment ne pas confondre, les yeux ivres, hébétés par le froid, une locomotive avec un bateau - de toute façon, tu ne vas pas mourir de honte: comme un canot sur l'eau, la roue de la locomotive ne laissera aucune trace sur les railles.
Qu'écrivent-ils donc dans la rubrique des journaux "Salle d'audience"?
La sentence est exécutée. Ayant regardé par ici, l'habitant verra, à travers la monture en étain de ses lunettes, la personne allongée face contre terre, au pied du mur de briques; mais qui ne dort pas. Car les rêves sont en droit de faire fi de la tête percée.
La perspicacité de cette époque enlace ses racines dans ces temps-là, incapables, dans leur cécité générale, de différencier ceux qui tombaient du berceau, des berceaux qui sont tombés.
Le Tchoude aux yeux blancs ne veut pas regarder plus loin que la mort.
Dommage, il y a assez de soucoupes, mais personne pour tourner la table, pour te le demander, Rourik.
La perspicacité de ces temps-là, c'est la perspicacité pour les choses de l'impasse.
Le temps n'est pas venu de se prendre la tête sur l'arbre,
Mais pour le crachat de prendre sur le mur. Et ce n'est pas le prince qu'il faut réveiller, mais le dinosaure.
Pour la dernière strophe, eh, ne pas arracher les plumes des oiseaux.
Tous les innocents doivent attendre le coup de hache et les lauriers.