Je pense au temps où j'avais dix-sept ans.
Ma maison m'était si chère
Et pourtant personne ne connaissait les rêves
Que j'écrivais en secret dans mon journal.
Petite hirondelle, c'est ce qu'on pouvait y lire,
Tu t'envoles sous le soleil doré.
Moi aussi, je voudrais voir les pays lointains.
Adieu maman, rien ne me retient plus à la maison.
Si je te quitte aujourd'hui, tu dois me le pardonner.
Et puis mon rêve s'est réalisé
Et je suis enfin parti de chez moi.
L'année à l'étranger était si belle,
Mais le mal du pays m'attirait à la maison.
Petite hirondelle, pensais-je au fond de moi,
Tu voles vers la maison sous un soleil doré.
Moi aussi, j'aimerais bien revoir mon pays.
Crois-moi, maman, j'aimerais tant être à la maison.
Si je t'ai quitté un jour, tu dois me le pardonner.
Et je suis rentrée parce que je savais
Que la porte de la maison était ouverte
Et maman me prit à nouveau dans ses bras.
Il n'est jamais trop tard pour rentrer à la maison,
Il n'est jamais trop tard pour rentrer à la maison.