Le temps est beau, les choses vont mal
Le souffle est court, le fourrage est desséché,
Le chant du corbeau ne ment pas
Lorsque la volonté a été balayée de la maison.
Ni tra, ni la,
il n'y a rien, ni tra ni la
sauf des cendres de feuilles mortes
dans son sac de cuir.
Avec la chanson de ses boyaux, la couleur de son visage,
une chemise de toile sur la peau
capable de faire du petit-salé avec du poisson
prêt à défier sept boeufs,
à ramasser le goémon de l'Au-Delà, et cætera,
Avoir et être: avoir est sans intérêt,
à demi inquiétant.
Le monde croit qu'il tourne.
Le monde tourne du mauvais côté,
de l'autre côté, du côté opposé.
Depuis longtemps
pour tous ceux qui sont de ce monde,
et leur nichée, hé!
il cherche sa vague.
Temps doux le matin
devenu lourd, lourd à midi:
bonnes nouvelle, pour garantir ses croyances.
Vent chaud: attention à l'orage!
Des gouttes d'amour sur sa tête,
flic-flac, comme la pluie:
sa tête est refroidie, aujourd'hui.
Terminée la touffeur,
sa vague est arrivée:
faire jeûne en plein hiver!
Quelquefois on lui donnait...
Il n'a pas envie de tourner le dos.
Allez, allez, reviens à la vie.
Le monde croyait qu'il tournait.
Le monde tournait du mauvais côté,
de l'autre côté, du côté opposé,
depuis longtemps
pour tous ceux qui sont de ce monde,
et leur nichée, hé!
Sa quête de la vague – terminé!