Je dis ton nom une fois et je l'imagine encore suffisant mais tu ne cherches pas à entendre, la pièce fait une forêt noire, la maison un terrain obscur et comment sommes-nous arrivés là, je l'ignore, j'oublie ou je refuse de croire que nous faisions, après toutes ces années, face à ce bordel
L'œil voit mais il ne sent rien, et les pieds battent
la terre ; viens là, je veux savoir qui tu es, où on va
Je ne suis qu'un livre en pierre, réputé pour les mots vides de sens
le mensonge soutient et le mal apaise
les actes parlent plus fort que les mots
Tu lâches mon nom de tes lèvres, tu souffles comme si tu voulais abaisser mais je ne sais pas écouter, la forêt aveugle que je suis, un terrain aride et ainsi sommes-nous arrivés là, en avançant toujours comme si nous allions quelque part, la promesse et le sort : leurs ombres respectives
Je ne suis qu'un livre en pierre, réputé pour les mots vides de sens
le mensonge soutient et le mal apaise
les actes parlent plus fort que les mots