J'ai fait mes valises et je marche à pied.
Je savais que je devais le faire à ce moment là.
J'ai peur à chaque pas
et j'aime encore l'endroit que je viens de quitter.
Il y a deux montagnes et je suis pris au milieu.
Je ne vois pas la forêt avant les arbres.
Cette ascension me pèse un peu
mais j'ai l'espoir au fond de moi
que cette vallée solitaire mène
à un pont au-dessus des rêves agités,
À un pont au-dessus des rêves confus.
Je vois de nouvelles lignes sur mon visage.
J'ai perdu une force que je ne peux pas remplacer.
Suis-je trop fatigué pour cette guérison ?
Et mes cicatrices sont-elles maintenant trop révélatrices ?
Il y a deux montagnes, je suis pris au milieu.
Je ne peux pas voir la forêt avant les arbres.
Cette ascension me pèse un peu
mais j'ai l'espoir au fond de moi
que cette vallée solitaire mène
à un pont sur des rêves confus.
(Continue de grimper, continue juste de grimper...)
(Continue de grimper, continue juste de grimper...)
(Continue de grimper)
(Continue de grimper, continue juste de grimper...)
(Continue de grimper, continue juste de grimper...)
(Continue de grimper, continue juste de grimper...)
(Continue de grimper ...)
Deux montagnes, je suis pris au milieu.
Je ne vois pas la forêt avant les arbres.
Cette montée, elle me pèse un peu.
Que cette vallée solitaire mène
à un pont sur des rêves troublés.
(Continue de grimper, continue de grimper...)
Vers un pont au-dessus des rêves troublés.
(Continue de grimper, continue de grimper...)