Alors sa cour labourée par un vrai prédateur,
Son ornière brûlée par lui
Et sa couche furtivement parée d'un matelas par la peur ?
Pour y passer toutes ses nuits ?
Et il faudrait se fier à la chance encore.
Se rappeler, toujours se rappeler
Que l’on est quelqu’un de beau et d’unique.
Un arbre va pousser,
Bien s’enraciner,
Vers le firmament ses mains vont se tendre, vraiment.
Qu’on y croie, sinon on finit par faner.
Alors sa boussole cassée tourne dans tous les sens
Et l'agenda est désolé ?
Son corps usé par le vent,
Comme par les plans du sort,
Sa bouche séchée de ses menées.
Et il faudrait se fier à la chance encore.
Se rappeler, toujours se rappeler
Que l’on est quelqu’un de beau et d’unique.
Un arbre va pousser,
Bien s’enraciner,
Vers le firmament ses mains vont s’élever, vraiment.
Qu’on y croie, sinon on finit par faner.
Se rappeler, toujours se rappeler
Que l’on est quelqu’un de beau et d’unique.
Un arbre va pousser,
Bien s’enraciner,
Vers le firmament ses mains vont se tendre, vraiment.
Se rappeler, toujours se rappeler...
Se rappeler, toujours se rappeler
Que l’on est quelqu’un de beau et d’unique dedans.
Qu’on y croie, qu’on y croie, sinon on finit par faner.