Je sais : toutes les routes ont une fin
Je sais : toutes les mélodies ont une fin
Le sable coule entre les doigts
Je sens tout s'en aller…
Le vent froid chasse les nuages
Et les volées d'oiseaux migrateurs
La rivière emporte les brins de paille
Je sens tout s'en aller…
L'aiguille glisse en silence sur la montre
Mais le temps ne m'inquiète plus, -
Je sais que les choses disparaissent
Je sens tout s'en aller…
Et chaque vent, assise à la fenêtre
Je regarde le soleil se coucher
Et chacune de ses taches de lumière me rappelle
Qu'il ne reviendra pas
Tous les trains partent quelque part…
Et j'ai accepté qui se passe
Je te regarde dans les yeux sans ciller
Et je sens tout s'en aller…
Mon absurde vie malade
Ne s'arrachera pas sur une note déchirante
Peu à peu je fondra
Et je m'en irai… comme tout s'en va.