À l'ombre d'un vieux chêne je m'assieds un moment
J'effleure avec douceur une pierre en réflechissant
Un à un je pique quelques mauvaises herbes
Les souvenirs d'hier fleurissent sur ta tertre
Ces pensées de ce bleu ciel d'été
Mais tu ne peux plus les voir
Comme ces pensées-là enracinées à la terre
En étant attachée à toi j'ai grandi à la vie
Tu étais ma force et qu'est ce qu'il y en a à faire
Maintenant je m'enracine à l'ennui
Au fond de moi tout semble tu et se lamenter
Une fois tes lumières éteintes, j'étais perdue dans la nuit
Et quand je ne peux te voir
Alors je m'enracine à l'ennui
J'arrose les fleurettes et je te dis des choses
Et c'est un peu comme si tu me répondais
Je ne peux le raconter à personne
Il n'y a que ces petites pensées qui le comprennent
Un oiseaux chante quelque part en reconfort
Je voudrais tant t'avoir encore
Comme ces pensées-là enracinées à la terre
En étant attachée à toi j'ai grandi à la vie
Tu étais ma force et qu'est ce qu'il y en a à faire
Maintenant je m'enracine à l'ennui
Au fond de moi tout semble tu et se lamenter
Une fois tes lumières éteintes, j'étais perdue dans la nuit
Et quand je ne peux te voir
Alors je m'enracine à l'ennui