Tu revois les enfants dans la cour
Où ils jouent à leurs jeux sous ta fenêtre
Tu te replantes là à ta fenêtre, fixé là à ta fenêtre
Tu t'envoles aux années passées
Ces souvenirs te hantent chaque journée
Ces gens, au Chant de cygne, recherchent quelqu'un pour chanter, quelqu'un pour chanter
A la réflexion des moments de la naissance à la mort dans les prunelles
Les uns se mettent à croire, qu'en sais-je, en Dieu, les autres en Diable, ou en n'importe quoi
Pourtant pas en ce monde
Tu l'as, une fois, trouvée aussi
Cette passion d'un demi-siècle
Il t'était facile d'être heureux, d'être heureux
Et maintenant, à quoi servent tes intuitions
Alors que les oiseaux se sont envolés de leur nid
Il n'y a plus que les photos jaunies que tu parcours de nouveau et de nouveau encore
Peut-être ne veux-tu pas de ma pitié, elle ne bloque pas la peine
Cette peine est l'auteur de cette chanson, cette peine atteindra qui que ce soit
Cette peine atteindra
Ton crêpe m'est visible, il a pu prendre l'air il y a cinq ans
Le Chant de cygne d'alors t'avais mis à pleurer, t'avoir mis à pleurer
Tu voudrais te trouver comme à l'époque même couverte d'un voile blanc
Qui est déjà resté sous les pieds du temps comme toi
{seul}
Je voudrais essayer et de sorte que je reste au-dessus de l'eau
Quand je verrai la rivière déborder, voir la rivière déborder
Ces femmes avec leurs chariots dans les grandes surfaces et les hommes dans leurs pubs du coin
Sans doute en rêvant d'une fontaine de jouvence, et la peine s'adoucis, ou tout ce qu'on veut
A nouveau un moment plus proche de la mort, la peine ne s'efface jamais
Cette peine est l'auteur de cette chanson, cette peine atteindra
Qui que ce soit, cette peine atteindra qui elle voudra