Moi aussi j’ai dormi à l’aube
sous un olivier
et je me croyais à l’abri.
Et j’ai vu les nuits fondre
comme de tristes bougies, au-delà des raccourcis.
Quand je dis mes chansons
il me manque des mots
mais pour chaque instant d’heure passée
nous attendons l’effort de tous les actes.
Et j’ai entendu les chants d’oiseaux
sur les branches et dans le vent,
entre rêves et tromperies.
Je me suis perdu par mille chemins
laissant sur la poussière la douceur de ces ans
Quand je dis mes chansons
il me manque des mots
mais pour chaque instant d’heure passée
nous attendons l’effort de tous les actes.
J’ai senti à nouveau, lente,
une aube brisée, couverte de douleur
j’ai vécu mille incitations,
perdu déjà pour toujours
le rêve mutilé.
Moi aussi j’ai dormi à l’aube
sous un olivier
et je me croyais à l’abri.
Et j’ai vu les nuits fondre
comme de tristes bougies, au-delà des raccourcis.
Instrumental