L’aube ne tombe pas encore
Les feuilles ne tremblent pas encore dans le vent
Le rossignol n’annonce pas encore
Le matin proche
On n’entend rien
Même pas le jeu des bergers
Tout est silencieux
Tout est tranquille
Fleurir doivent les fleurs des gouttes de rosée
Et le printemps doit s’en parer
Je ne les cueillerai plus
Car jamais je ne les ai cueillies pour moi
Plus jamais, je n’arracherai
Les fleurs de la terre sous laquelle
Est enterré le seul à qui
J’aimais tant les offrir.