Je ne suis là que si tu veux y être,
Je n'ai pas d'autre vérité.
Pas d'autre mensonge ni autre grand mystère :
Là où tu vas, j'irai.
Sans toi, je n'ai pas de pays ;
Et pas de lendemains non plus...
Aussi, pour toujours
Je maintiens le défi.
Ce n'est que si tu y vas que j'irai !
Je ne suis là que si tu veux y être
Seulement pour faire du chemin ensemble ;
Seulement pour la joie de suivre les traces
Qui nous ont menés si loin.
Pour le plaisir d'un lendemain passionnant
Parce nous nous y sentirons bien
En en refaisant un art de vivre,
Pouvoir vivre ensemble
Le rêve d'un monde plus juste !
Tu as des mains, tu as un cœur,
Tu as les clefs pour ouvrir un horizon de lumière
Les drapeaux ne valent rien
Si nous nous en servons comme abri
Contre le froid de la longue attente
De cette grande idée : liberté !
Car sans toi elles ne me servent à rien
Toutes ces ardentes bannières.
Ni symboles ni légendes
Ne pourront te soumettre :
Tu es celui qui impulse le vent !
Je ne suis là que parce que tu veux y être
Et rien ne sera facile,
Mais tout le chemin parcouru
Aura un nom et un dessein.
La joie de porter haut ce rêve
Où chacun trouvera sa place ;
Ouvrir un raccourci
Qui, pour toujours,
Nous mènera vers un monde meilleur !
Tu as des mains, tu as un cœur,
Tu as les clefs pour ouvrir un horizon de lumière
Je ne suis là que parce que tu veux y être ;
Autrement, rien ne me retient ici.
Car, sans toi, je ne comprends pas
l'idée de « lendemain », de « pays »...
Je proclame que les drapeaux,
Symboles, nations et autres,
Je ne les aime et je les fais miens
Que s'ils te servent.
Nous ne deviendrons que si le courage
Nous fait aller plus loin qu'ici.
Nous deviendrons si nous désirons
Gagner autant que partager...
Nous serons seulement un pays libre
Que si ses enfants sont libres ;
Nous ne deviendrons que si nous le voulons
Et ce défi nous rendra plus riches...
Tu as des mains, tu as un cœur,
Tu as les clefs pour ouvrir un horizon de lumière