Qu’importe le temps et les promesses
Si longtemps, ce n’est que maladresse
Et j’attendais toujours ton regard
Qui se pose sur mes lèvres en retard
Qu’importe le bleu, l’océan
C’est le vide que je vois finalement
Pris ici et rien pour s’arracher
De nos cœurs si intimement liés
J’ai jeté un sort sans trop savoir ce qu’on deviendrait
Corps à corps, on disparaît à travers l’au revoir
Et j’ai tout donné à cette cause, cette fois c’est assez
Laisse-nous au moins partir, laisse-nous au moins vivre
Laisse-moi au moins vivre
Qu’importe la beauté du pardon
Aucun oiseau ne mourra si nous partons
Chacun pour soi vers les jours malheureux
Tout nous déçoit, mais veut-on vraiment mieux ?
Est-ce nécessaire de regarder
Loin devant soi pour comprendre qu’on s’est égarés ?
L’horizon n’est peut-être plus dans tes yeux
De précision, mais plus jamais de feux
J’ai jeté un sort sans trop savoir ce qu’on deviendrait
Corps à corps, on disparaît à travers l’au revoir
Et j’ai tout donné à cette cause, cette fois c’est assez
Laisse-nous au moins partir, laisse-nous au moins vivre
Laisse-moi au moins vivre