. . Elle lui écrit encore :
. . « Vous n’imaginez pas tout ce qu’il y a dans le ciel, il faut l’avoir vu pour le croire. Ainsi, tenez, les… mais je ne vais pas vous dire leur nom tout de suite. »
. . Malgré des airs de peser très lourd et d’occuper presque tout le ciel, ils ne pèsent pas, tout grands qu’ils sont, autant qu’un enfant nouveau-né.
. . Nous les appelons des nuages.
. . Il est vrai qu’il en sort de l’eau, mais pas en les comprimant, ni en les triturant. Ce serait inutile, tant ils en ont peu.
. . Mais, à condition d’occuper des longueurs et des longueurs, des largeurs et des largeurs, des profondeurs aussi et des profondeurs et de faire les enflés, ils arrivent à la longue à laisser tomber quelques gouttelettes d’eau, oui, d’eau. Et on est bel et bien mouillé. On s’enfuit, furieuses d’avoir été attrapées ; car personne ne sait le moment où ils vont lâcher leurs gouttes ; parfois ils restent des jours sans les lâcher. Et on resterait en vain chez soi à attendre.