Je ne rêve plus, je ne fume plus,
je n’ai même plus d’histoire.
Je suis sale sans toi,
je suis laide sans toi,
je suis comme un orphelin dans un dortoir.
Je n’ai plus envie de vivre ma vie,
ma vie cesse quand tu pars.
Je n’ai plus de vie et même mon lit
se transforme en quai de gare
quand tu t’en vas.
Je suis malade,
complètement malade !
Comme quand ma mère sortait le soir
et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir.
Je suis malade,
parfaitement malade !
T’arrives, on ne sait jamais quand.
Tu repars, on ne sait jamais où.
Et ça va faire bientôt deux ans
que tu t’en fous.
Comme à un rocher,
comme à un péché,
je suis accrochée à toi.
Je suis fatiguée, je suis épuisée
de faire semblant d'être heureux quand ils sont là.
Je bois toutes les nuits
mais tous les whiskys,
pour moi, ont le même goût
et tous les bateaux portent ton drapeau.
Je ne sais plus où aller ; tu es partout.
Je suis malade,
complètement malade !
Comme quand ma mère sortait le soir
et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir.
Je suis malade,
parfaitement malade !
Tu m’as privée de tous mes chants,
tu m’as vidée de tous mes mots.
Pourtant moi, j'avais du talent avant ta peau.
Cet amour me tue,
si ça continue, je crèverai seul avec moi.
Près de ma radio, comme un gosse idiot,
écoutant ma propre voix qui chantera :
Je suis malade,
complètement malade !
Comme quand ma mère sortait le soir
et qu’elle me laissait seule avec mon désespoir.
Je suis malade !
C’est ça je suis malade !
Tu m’as privée de tous mes chants,
tu m’as vidée de tous mes mots.
Et j’ai le cœur complètement malade,
cerné de barricades !
Tu entends ? Je suis malade !