J’aurais pu devant ma glace
me briser en mille morceaux
sous les lumières, sous les bravos.
J’aurais pu perdre la face,
effacer mes souvenirs
traîner dehors et même pire.
J’aurai pu me refaire de ma naissance.
Blesser mon âme dans l’indifférence.
Quand vient le soir, c’est à ça que je pense.
Tous ces sourires, mon avenir, mon enfance.
Mon enfance.
J’aurais pu trouver les armes
et porter d’autres costumes.
Rester là en bas de chez moi.
J’aurais pu pendant des heures
laisser passer le bonheur.
Vider mon coeur de ses couleurs.
On se construit, on se réveil parfois
bien plus fort que par la violence je crois.
Et dans ces mots il y aura toujours
tous les désirs qui font grandir mon enfance !
(J’aurais pu devant ma glace
me briser en mille morceaux
sous les lumières, sous les bravos...)
(J’aurais pu perdre la face,
effacer mes souvenirs
traîner dehors et même pire, traîner dehors...)
Je sais, je reconnais par coeur
ces choses autour de moi,
ces montagnes et ces fleurs,
ses courages et ses lois.
Il fallait tout me dire,
m’écouter, me faire rire.
Pardonner mes erreurs
et soigner mes douleurs.
Il y a près de moi ces visages et ces voix.
Les pas de mon enfance ne sont pas maladroit.
Sont passés les hivers et les anniversaires
Il est venu le jour de l’offrir à mon tour.
De l’offrir à mon tour.