Christine:
Je me rappelle un brouillard.
Tournant sur un flot lustré et blafard.
Tout autour était des cierges.
Quand soudain surgit une barque
et à son bord était un homme.
Qui se dissimulait dans l’ombre?
Derrière la face d’un masque?
Fantôme:
Maudite!
Petite Pandore, machiavélique!
Tu es un démon!
C’est ce que tu veux que j’exhibe?
Maudite, plus hypocrite que Dalila.
Tu n’es qu’une vipère!
Jamais plus te ne sera libre!
Maudite, Maudite...
Plus fort qu’en tes rêves.
Comment oses tu me regarder.
Ou même penser à moi.
Immonde qui me consume en enfer.
Mais qui aspire au paradis.
Secrètement, secrètement.
Christine...
Ta peur disparue, tu comprendras.
Verras l’humain, prisonnier de ce monstre.
Ignoble carcasse, proche de la bête.
Mais qui en fait, rêves de beauté.
Secrètement, secrètement.
Oh, Christine...