Je m'imagine ton enfance
Avec tes grands yeux étonnés.
Oh comme j'envie ceux que la chance
A fait grandir à tes côtés.
J'aurais tant voulu te connaître
Depuis des années, des années.
Tu serais devenu mon maître,
Moi, ton esclave passionnée.
J'aurais aimé vivre dans l'ombre,
Au moindre souffle intervenir
Pour éclairer tes heures sombres,
Faire partie de tes souvenirs...
Mais parle-moi de ta jeunesse
Que je veux suivre pas à pas,
Dans tes plaisirs, dans tes tristesses,
Dans tes soucis et dans tes joies.
Si tu savais comme je veux boire
Les mots de ta bouche adorée.
Tu me raconterais des histoires
Sans jamais vouloir t'arrêter.
Tu m'as dit que ta vie commence
Depuis que tu m'as rencontrée
Et que jamais tu ne repenses
Aux évènements de ton passé...
Répète encore pour moi ces choses
Qui pénètrent au fond de mon cœur.
Ah, mon amour, redis ces choses,
Ces choses qui ressemblent au bonheur.
Est-ce vrai que là, dans la tête
Rien d'autre ne te fait envie
Et que jamais tu ne regrettes
D'être mon homme pour la vie ?