Il y a des jours de litanie
où les uns jouent avec l'ennui
Des jours de silence
où les ombres pensent.
Il y a des jours de solitude,
le cœur bat plus que d'habitude.
J'suis blanc comme un linge,
je descends du singe.
Et je descends dans la rue
parmi les gens perdus.
Je vais, sur la jetée,
parler au vent salé.
Je vis dans ma bouteille,
je bois jusqu'au soleil.
Je vole jusqu'à la lie
des mille et une nuits, ah !
J'suis blanc comme un linge,
je descends du singe.
Il y a des jours où tu me manques,
des heures où le bonheur se planque
Des jours de torture
qui ont la dent dure.
Il y a des jours de manquer d'air,
à deux doigts de se foutre en l'air.
J'suis blanc comme un linge,
je descends du singe.
Et je descends dans la rue
parmi les gens perdus.
Je vais, sur la jetée,
parler au vent salé.
Je vis dans ma bouteille,
je bois jusqu'au soleil.
Je vole jusqu'à la lie
des mille et une nuits, ah !
J'suis blanc comme un linge,
je descends du singe.
Il y a des jours mal dans leur peau,
qui ne trouvent pas le repos
Des journées entières
qui partent en arrière.
Et je descends dans la rue
parmi les gens perdus.
Je vais, sur la jetée,
parler au vent salé.
Je vis dans ma bouteille,
je bois jusqu'au soleil.
Je vole jusqu'à la lie
des mille et une nuits, ah !
J'suis blanc comme un linge,
je descends du singe.
Il y a des jours à te chercher
sur les ruines de mon passé.
J'suis blanc comme un linge,
je descends du... singe.
Je descends du singe,
je descends du singe.
Je descends du singe.