Le soleil brule
Et je suis assis vers le mur
De cette mairie.
L’air vibre
Et le soleil brille de chaleur.
C’est seulement la matinée
Mais je n’ai pas la force de bouger la tête.
Bientôt la canicule de l’après-midi m’accablera.
Je suis parti
Parce que j’ai senti comment la douleur remplissait ma poitrine.
J’ai fui parce que je croyais pouvoir oublier
Maintenant, c’est l’après-midi
J’ai vu le mirage
Qui est brisé.
Là où tu es, il y a une paix
Intacte.
J’ai soif
De l’eau de ta source.
J’ai soif
Du nectar de ta fleur.
Mes lèvres desséchées
Cherchent de l’eau vive1
J’ai soif
De l’eau de ta source.
J’ai soif
Du nectar de ta fleur.
Mes lèvres desséchées
Cherchent de l’eau vive
Qui rafraîchira mon front
Et soignera ma fièvre ?
Qui éteindra ce feu
Dans ma poitrine ?
Cette chaleur de l’après-midi
Me montre du doigt.
De ce mirage je ne peux pas
Puiser d’eau.
J’ai soif
De l’eau de ta source.
J’ai soif
Du nectar de ta fleur.
Mes lèvres desséchées
Cherchent de l’eau vive.
J’ai soif
De l’eau de ta source.
J’ai soif
Du nectar de ta fleur.
Mes lèvres desséchées
Cherchent de l’eau vive.
(Instrumentale)
J’ai soif
De l’eau de ta source.
J’ai soif
Du nectar de ta fleur.
Mes lèvres desséchées
Cherchent de l’eau vive.
(x4)
1. Littéralement : « qui coule, s’écoulant ».