La nostalgie marchait à mes côtés
Au travers du son de ma voix
De son fado le plus ancien
Elle a dit, mil vers qui parlaient de nous
S’est moquée de moi... à foison
Sans aucun souci de mes plaintes.
Par caprice ou méchanceté
(Il y a peu de temps encore)
Elle parcourait la ville à mes côtés.
Maintenant elle m’a quittée
S’en est allée bien vite malgré tout
La nostalgie dont j’ai maudit le nom.
A présent, il n’y a plus de larmes dans nos yeux
Ni de cauchemars au-dedans de nos rêves.
A présent elle m’a quittée
S’en est allée bien vite. A la bonne heure.
Ma tristesse touche à sa fin
Elle m’a quittée tout à fait
Elle est sortie par la porte entr’ouverte
En te voyant qui revenais vers moi.
Mais la nostalgie n’est pas toujours triste
Ni toujours douleur et chagrin
Et quand elle l’est, elle ne fait pas
Autant de mal qu’on pourrait croire.
Amour, si grande que fut ma souffrance
Alors que tu n’étais pas encore de retour
J’ignorais que tu avais
En écho à mes regrets
Des regrets plus grands encore.