J’écoute chanter la brise et j’imagine quelques paroles
que j’aimerais que tu dises lorsque ton rêve vers moi s’envole.
J’entends le bruit de la vague comme un coeur battre sur le ravage.
Il dit au long des semaines: qu’il revienne, qu’il revienne
J’habite sur la falaise; ma maison regarde l’eau.
Au loin la mer est jalouse car j’attends un matelot
Grace à ses humbles prières la Madone est avec moi
et je serais la première à voir venir son trois-mâts
J’écoute chanter la brise et j’imagine quelques paroles
que j’aimerais que tu dises lorsque ton rêve vers moi s’envole.
J’entends le bruit de la vague comme un coeur battre sur le ravage.
Il dit au long des semaines: qu’il revienne, qu’il revienne
Les jours sont tous des dimanches lorsque les bateaux sont là
Devant chaque maison blanche, un grand fil séchera
On danse le long des plages—on a plus qu’une seule pensée—
mais que c’est triste un village quand sont loins les fiancés.
J’écoute chanter la brise—elle murmure tant de merveilles
que tu le lui as apprise pour ne les dire qu’à mon oreille.
J’écoute le vent d’Espagne—le vent qui saute de la montagne
pour chanter le long des vignes: reviens vite—
reviens vite—
reviens.