Lorsque je me trouve le matin sur le quai de la gare
Et que le vent souffle frais.
Lorsque ensuite je ferme les yeux,
Tu te trouves à mes côtés.
Lorsque je suis assis le matin dans le tramway,
Que je regarde par la fenêtre
Et que j'écris ton nom sur la vitre,
Tu es assis à mes côtés.
Et si un jour nous nous revoyons,
Mon souffle certainement se coupera
Autrement, mon cœur se brisera en mille morceaux
Je pense à toi car je ne peux rien faire d'autre.
Lorsque je m'allonge l'été au bord du lac
Et que je m'y baigne
Lorsque l'eau est fraîche et limpide
Je plonge vers toi, je plonge vers toi
Lorsque la moissonneuse-batteuse démarre en automne,
Je te prends avec moi au dehors.
Nous partons sur mon porte-bagages, le regard ébloui
Et lorsque l'aiguille se met à tourner plus vite,
Que les vents soufflent en direction du nord
Et que se termine aussi le matin,
Tu me manques, puis tu cesses de me manquer.
Lorsque je me trouve le matin sur le quai de la gare
Et que le vent souffle frais.
Lorsque ensuite je ferme les yeux,
Tu te trouves à mes côtés.
Lorsque je suis assis le matin dans le tramway,
Que je regarde par la fenêtre
Et que j'écris ton nom sur la vitre,
Tu es assis à mes côtés.
Et si un jour nous nous revoyons,
Mon souffle certainement se coupera
Autrement, mon cœur se brisera en mille morceaux
Je pense à toi car je ne peux rien faire d'autre.
J'ignore totalement où
Nous nous reverrons
J'ignore totalement où
Nous nous reverrons
Je l'ignore totalement