Des fleurs jaunes dans les jardins,
des roses rouges sur la fenêtre,
si tu étais sur ma route.
Des yeux bleus, ma vie,
combien de lumière dans cette rue,
si en passant tu me regardais.
J'attendais ton bonjour
pour regarder ma matinée
et mon temps ne finissait jamais.
Tu me tenais, tu me jurais,
mon cœur, ce sera pour toujours,
mais à qui tu jurais
tu as déjà trahi.
Ibtissam, Ibtissam,
pourquoi tu
ne m'appelles plus ainsi ?
Où es-tu et à qui diras-tu
« Ibtissam, mon amour »?
Je n'aurai plus de roses rouges,
et qu'allons-nous devenir?
Je l'ai vue dans d'autres yeux
la tristesse que dans le miroir
sur mon visage je ne voyais jamais.
Tant que dans ton regard était
ce sourire doux et chaud,
qui a tellement trompé mes yeux,
Des yeux bleus, ma vie,
j'ai oublié la joie,
depuis que je t'ai regardé.
Mais mon cœur ne savait pas
qu’un trop grand amour
ne s’appelle jamais bonheur.
Ibtissam, Ibtissam,
pourquoi tu
ne m'appelles plus ainsi ?
Où es-tu et à qui diras-tu
« Ibtissam, mon amour »?