Le sommeil ne m'apporte aucune joie
Les souvenirs ne meurent jamais
Mon âme a une tendance à la détresse
Et vit en sanglots...
L'ombre des morts
Que mes yeux éveillés peuvent ne jamais voir,
Encercle mon lit
De cet endroit d'où ils ont surgi - l'éternité
Sous le gazon
Les morts silencieux
Le sommeil n'apporte aucun désir d'entrelacer
Mon cœur harassé avec ce qui est dessous1
Mon seul désir est l'oubli
Dans le sommeil de la mort
La mort est ma joie
Je me languis de reposer
Je désire que la terre humide recouvre
Ce sein affligé
Sous la moisissure
Les morts silencieux
Mais les yeux réjouis autour de nous
Doivent pleurer comme nous l'avons fait
Et nous devons voir la même obscurité
Éclipser leur soleil matinal
Oh, ce n'est pas pour eux - Que nous devrions désespérer
Le tombeau est affligeant - Mais ils n'y sont pas
Leurs cendres sont mêlées - aux mottes de gazon
Leurs âmes pâles - Sont parties, vers Dieu
Eh bien, puissent-ils vivre dans l'extase
Leur longue éternité de plaisir
Au moins je ne les ferais pas redescendre
Avec moi pour pleurer, pour gémir
Et que sera l'avenir
Une mer sous un soleil sans nuage
Une mer majestueuse, glorieuse et éblouissante
S'étendant à l'infini
Mon sanctuaire intérieur
R. I. P.
1. Le sens de ces deux strophes ne m'apparaît pas clairement. S'il y a des suggestions...