Passes-tu tes journées à compter le nombre d’heures durant lesquelles tu es éveillé ?
Et quand la nuit tombe tu te retrouves à faire la même chose.
C’est un fardeau que tu as toujours porté malgré tes prières.
C’est une lumière qui s’est éteinte dans ton cœur.
Tu souviens-tu de ce que c’est de t'en préoccuper?
Les genoux lâchent,
Les mains tremblantes,
Je ne peux plus respirer.
Alors donne-moi le remède, maintiens-moi en vie.
Donne-moi ce qu’il reste de ma vie.
Ne me laisse pas m’en aller!
Débranche cette prise, laisse-moi respirer.
Pour ma part, je suis enfin libre.
Ne me laisse pas m’en aller!
Le chemin de miettes que tu as laissé a en quelque sorte disparu à l’usure.
Si tu n’as jamais eu l’intention de partir, alors tu n'avais qu’à le dire.
Mais les souvenirs qui nous hantent sont chéris de la même façon
Que l’un d’eux nous se rapproche du ciel, peut importe à quel point il est gris,
A nouveau je tombe, à travers ces nuages, me rapprochant du sol, en criant:
Donne-moi le remède, maintiens-moi en vie.
Donne-moi ce qu’il reste de ma vie.
Ne me laisse pas m’en aller!
Débranche cette prise, laisse-moi respirer.
Pour ma part, je suis enfin libre.
Ne me laisse pas m’en aller!
Cette prise se desserre mais ne lâche jamais.
Nous ne portons rien à part le nom que tu abandonneras.
Tes mots sont toujours là pour interrompre ma chute.
En eux j’ai trouvé l’aide qui me permet de comprendre tout ça.
Guide-moi à travers ces eaux avant que nous nous perdions à nouveau!
Resteras-tu mon guide pour toujours? Jusqu’à la fin des temps?
Les genoux lâchent,
Les mains tremblantes,
Je ne peux plus respirer.
Alors donne-moi le remède, maintiens-moi en vie.
Donne-moi ce qu’il reste de ma vie.
Ne me laisse pas m’en aller!
Débranche cette prise, laisse-moi respirer.
Pour ma part, je suis enfin libre.
Ne me laisse pas m’en aller!