Je descends sur la plage,
le soleil tape sur mon dos.
La mer est calme et bien sage,
le sable brûle ma peau.
J’enlève mon chapeau de paille,
lunette de soleil sur le nez.
Il y a du monde en pagaille,
des serviettes roses et des beignets.
Il fait chaud, oh, à Monaco, oh.
Il fait chaud, oh.
Maillot une pièce à paillette,
parasol jaune en étendard.
Je mate les filles, je mate les mecs,
y en a un qui pique un fard.
Je trempe un doigt, je trempe un pied,
les vagues lentement caresse,
la fine peau de mes poignets,
abîmée par la sécheresse.
Il fait chaud, oh à Lacanau.
Il fait chaud, oh à Port Grimaud.
Il fait chaud.
Il fait chaud.
Il fait chaud.
Un homme court sur le rivage,
nageur-sauveteur en pleine action.
La foule se lève sur la plage,
fausse alerte, circulez, c’est bon.
Réconfort glace vanille-fraise,
biscuit qui croque entre mes dents
Petite fraîcheur à trois francs seize,
mh je m’allonge, je me détends.
Il fait chaud, à Ajaccio.
Il fait chaud, oh à Saint-Malo.
Il fait chaud.
Mais si, si, je t’assure il fait chaud à Saint-Malo.