Dis-moi, dis-moi qui frappe
Fort à la porte
Je suis un cavalier, un cavalier de France
Avec tout son bataillon
Dis-moi, dis-moi, dis-moi Rosina
Où est ton mari
Mon mari est resté en France
Qu'il ne revienne jamais
Et sur le navire sur lequel il voyage
Cette nuit qu'il se noie
Et cette terre qui le supporte
Que peu à peu elle l'ensevelisse
Et le pain qu'il mange
Que quelqu'un le rende toxique
Et le vin qu'il boit
Qu'il l'empoisonne
Elle leva la tête et en un regard
Elle reconnut son mari
Se jetant à terre à ses pieds
Rosina lui demanda pardon
Moi, ma chère, je ne pardonne pas aux femmes
Car ce sont toutes des traitresses
Il prit l'épée qu'il portait au côté
Et lui coupa la tête
Et là, sur cette tête
Naquirent de belles fleurs
Ce sont les fleurs de Rosina
Qui est morte par amour
Et là, sur cette tête
Naquirent de belles fleurs
Ce sont les fleurs de Rosina
Morte par amour