J’avance très bien sans toi.
Bien sûr que oui.
Sauf quand des douces pluies tombent
Et s’égouttent des feuilles.
Alors je me souviens
Du plaisir d’être à l’abri dans tes bras.
Bien sûr que oui.
Mais j’avance très bien sans toi.
Je t’ai oublié comme j’aurais du le faire.
Bien sûr que je l’ai fait.
Sauf d’entendre ton nom
Ou le rire de quelqu’un qui a le même
Mais je t’ai oublié comme j’aurais du le faire.
Quel mec, quel imbécile je suis
De penser que mon cœur brisé pourrait faire marcher la lune.
Qu’est-ce qu’il y a en magasin ? Dois-je téléphoner encore une fois ?
Non, c’est mieux que je m’en tienne à ma musique.
J’avance très bien sans toi.
Bien sûr que oui.
Sauf peut-être au printemps,
Mais je ne devrais jamais penser au printemps
Car cela me briserait sûrement le cœur en deux.