Née du souffle d'une mer vicieuse,
La bête vint avec la pluie
Tombée sur ta peau laiteuse,
Une goutte rusée rampa dans ta veine
Tu n'y avais jamais été préparée
Si secouée, sans défense et si effrayée
Tu as cherché l'aiguille dans tes cheveux,
Tu es devenue chauve, il n'y avait rien là
Maison, douce maison
À l'intérieur de toi, rongeant tes os
Maison, douce maison
Les yeux en feux, les lèvres couvertes d'écume
Et on appelle ça le froid,
Et il est prisonnier en toi
Et il ronge, it ronge et il grandit
À l'intérieur de toi, et il ne disparaît jamais
Et il ne disparaît jamais
Deux autres jours, la fin est en vue
(Douce maison, la fin est en vue)
Des jours de tumeur, si profondément à l'intérieur
(Maison, douce maison, si profondément à l'intérieur)
Si bouleversant et tellement violent
Et ça tue, ça tue si lentement et silencieusement
Tu n'y avais jamais été préparée
Si secouée, sans défense et si effrayée
Tu as cherché l'aiguille dans tes cheveux,
Tu es devenue chauve, il n'y avait rien là
Maison, douce maison
À l'intérieur de toi, rongeant tes os
Maison, douce maison
Les yeux en feux, les lèvres couvertes d'écume
Et on appelle ça le froid,
Et il est prisonnier en toi
Et il ronge, it ronge et il grandit
À l'intérieur de toi, et il ne disparaît jamais
Et il ne disparaît jamais