J'entends les pas sortant du vestibule.
Tu t'effondres près de moi, tu t'y carres.
Sans dire un mot, tu te contentes de mater ma nuque
En même temps que je prétends de dormir.
Trop souvent ces moments me manquent
Où je pourrais m'endormir et m'éveiller seule
Il n'y aurait pas à être tendu ni à se recueillir
C'est le mal qu'on a à se comprendre soi-même.
Mm, je sais, tu comprends difficilement.
J'ai envie de t'approcher mais pas de ton toucher.
Et que cela puisse aussi te contenter,
Tout cela pourrait alors se poursuivre moins péniblement.
Je vis ce silence profond
Mieux qu'un autre piètre mensonge.
Il me faut mâcher les mots pour dire : "Bon, je me sens toujours gênée"
C'est qu'on n'arrêtera pas de le ruminer.
D'accord, je sais, tu comprends difficilement.
J'ai envie de t'approcher mais pas de ton toucher.
Et que cela puisse aussi te contenter
Tout cela pourrait alors se poursuivre tout habituellement.
Oh ouais, mais figure-toi, je galère aussi.
Je ne sais pas expliquer ce qui ne va pas.
D'accord je sais que tu finiras par relâcher.
Ce silence parait nous tuer.
Ce silence parait nous tuer.