Franz—
si ta symphonie
est inachevée,
que dire d'une vie
de si peu d'années
lorsque le génie
permet de rêver
l'enfance éternelle?
O Franz—
quelle femme entend
ta chanson d'amour?
Ça parait si court.
Trente et un printemps—
c'est si peu de jours
pour un coeur si grand.
Vienne est loin
mais le vent
se souvient
d'un enfant
qui révait
à Mozart
au success—
à la gloire.
Éternel
magicien
du hasard…
Franz—
si ta symphonie
est inachevée,
tu vis ta folie
dans l'eternité—
là ou l'harmonie
et la vérité
sont encore plus belles.
O Franz—
entends tu parfois
ceux qui croient au ciel—
ceux qui n'y croient pas:
les paiens fidèles—
les chrétiens sans croix?
Chanter
l'immortel
Ave Maria!
Ave Maria!