Matin de juin, dimanche numéro trois,
Tu n'es pas-là, maman cherche ses bas,
Son rouge baiser, perdu son mascara.
Sans nous laisser aucune chance,
Maman pleure en trouvant ton alliance.
Presque trois ans, mon parfum, ton absence.
Pourquoi tu es parti ?
On a besoin de toi,
Filles à papa.
Qui prends-tu dans tes bras ?
Qui a envie de toi ?
Filles à papa.
Tantôt Diego, tantôt Lola,
Papa s'appelle "Incognita",
Se peint les lèvres pour les hommes,
Et moi, je n'aime plus personne !
Hola, soy Papa, lo siento, hijas mías, os quiero tanto...
Pero tenía que hacerlo... Porque ahora me llamo, "Incognita"...
Matin d'été, dévotion saturée,
Chasse au trésor, tes mots sur le papier,
Racontent l'aurore sous l'ombre des palmiers.
Nos retrouvailles pourtant défendues,
Ont pris le pli de ta jupe fendue,
Et la couleur de cette alliance rompue.
Pourquoi t'étais pas-là ?
J'avais besoin de toi,
Filles à papa.
Qui te prend dans tes bras ?
Qui se languit de toi ?
Filles à papa.
Tantôt Diego, tantôt Lola,
Papa s'appelle "Incognita",
Se peint les lèvres pour les hommes,
Et moi, je l'envie comme personne !
Depuis le début je le savais,
Dans les alcôves d'un cabaret,
Tous les baisers avant que j'm'endorme,
Je les ai retrouvés à Benidorm...
Tantôt Diego, tantôt Lola,
Papa s'appelle "Incognita",
Se peint les lèvres pour les hommes,
Et cette nuit je lui pardonne !