Quand le vent d’automne arrive du nord,
Je relève encore une fois le col.
Je vais seul à pied
Traverser un par un
Nos coins familiers,
En voyant tous ces visages rieurs
Qui ne m’apprennent juste rien de neuf,
Avec les milliers
De rêves urbains et flottants
Dans les feux courants.
L’ambiance est finie,
Dilués les souvenirs.
L’ambiance est finie
Dans cette ville-ci.
Je connais bien : c’est la fuite du temps,
L’enchantement de l’amour s’estompant.
Ces nuits du mois d’août,
Même l’ivresse du vin le plus doux,
S’en vont lentement.
L’ambiance est finie…
Finie dans cette ville-ci…
L’ambiance est finie…
Dans cette ville-ci…
Dans cette ville-ci…
Dans cette ville-ci…