La vie coulait et tournoyait comme de la poudreuse,
Sans raison on l'a dégagée en touche.
Les vilains mots ont été révoqués :
"Ils sont désormais devenus inutiles".
Que sommes-nous donc devenus ?
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber.1
Reste guerre d'autres mots pour le dire.
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber.
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber.
Tel le saule par dessus la rive,
Se courbe la compréhension du quotidien.
Les mots moches ont été révoqués,
Tout est désormais joli. Tout est délicat.
Que sommes-nous donc devenus ?
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber.
Reste guerre d'autres mots pour le dire
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber !
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber !
Mais tout autour, ne voulant rien savoir,
La vraie vie ne s'est pas arrangée en puzzle.
Et "l'entre-jambes" est resté non nommé,
Et même le "fiasco", en russe, ne l'est pas davantage.
Que sommes-nous donc devenus ?
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber.
Reste guerre d'autres mots pour le dire
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber !
On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber !
1. "On s'en bât les testicules, on en a plus rien à masturber !" - La phrase d'origine utilise les mots "pénis" et "phallus" en tant que substitution aux expressions idiomatiques d'origine hautement vulgaires.