Faut pas qu’il se figure
Que je vais me jeter dans ses bras
Sitôt qu’il va venir vers moi
Et lui crier : « Je suis à toi. »
Faut pas qu’il se figure
Que je vais rester médusée
Sitôt qu’il va me regarder
Pour essayer de m'impressionner.
Faut pas qu’il se figure
Que moi je n’attendais que lui
Pour lui avouer tout épanouie :
« Tu est mon ciel, tu es ma vie... »
Faut pas qu’il se figure
Qu’il fera toujours ce qu’il voudra,
Qu’il a gagné quand il est là
Et que j’suis perdue s’il n'est pas là…
Mais qu’est-ce qu’il fait, il est en retard !
V’là l’ascenseur... premier... deuxième... troisième... quatrième...
Et s’il n' v’nait pas ?
Non ! Ça j’crois pas !
Mais qu’est-ce qu’il fait ? Trois heures et quart !
Ah ! L’ascendeur... premier... deuxième... troisième...
Ça y est… on va sonner...
On a sonné. – Il a sonné. –Tu as sonné...
Enfin ! Je savais bien...
Faut pas qu’il s’aperçoive
Que soudain, depuis qu’il est là,
Je sens que je lutte contre moi
Pour pas me jeter entre ses bras.
Faut pas qu’il s’aperçoive
Que j’fais semblant de plaisanter
Et que je n’ose pas le regarder
Parce que mon cœur va éclater.
Faut pas qu’il s’aperçoive
Que j’suis heureuse à en mourir
Et que je sais plus d’vant son sourire
Si j’dois pleurer ou si j’dois rire.
Faut pas qu’il s’aperçoive
Que j' ferai toujours ce qu'il voudra,
Que j’suis perdue s’il n’est pas là
Et que j’suis perdue quand il est là
Faut pas... Faut pas... Faut pas...
Oh, mon amour !
Si tu savais...