Oh ! C'est bien vrai chérie, je pars.
Aux premières lueurs du jour, je pars.
Pour la baie du Mexique, je pars,
Où, peut-être, la côte de la Californie.
Alors c’est bien un adieu, mon vrai amour.
Nous nous reverrons un autre jour, une autre fois,
Ce n’est pas le départ.
Qui me chagrine.
Mais mon amour qui est obligé de rester derrière moi.
Oh ! Le temps est contre moi, le vent souffle fort
Et la pluie se transforme en grêle.
J’aurais plus de chance sur une autoroute allant vers l'ouest,
Bien que je voyage sur un chemin battu.
Alors c’est bien un adieu mon vrai amour.
Nous nous reverrons un autre jour, une autre fois.
Ce n’est pas le départ
Qui me chagrine.
Mais mon amour qui est obligé de rester derrière moi.
Je t'écrirai une lettre de temps en temps,
Ainsi tu te promèneras et voyageras avec moi,
Dans ma tête, mon coeur et mes mains, mon amour.
Je t'enverrai ce que j'apprends chez toi.
Alors c’est bien un adieu mon vrai amour.
Nous nous reverrons un autre jour, une autre fois.
Ce n’est pas le départ
Qui me chagrine.
Mais mon amour qui est obligé de rester derrière moi.
Je te parlerai des rires et des pleurs,
Qu’ils soient ceux des autres ou les miens.
Les mains dans les poches et le col de mon manteau relevé.
Je voyagerai inaperçu et inconnu
Alors c’est bien un adieu mon vrai amour.
Nous nous reverrons un autre jour, une autre fois.
Ce n’est pas le départ
Qui me chagrine.
Mais mon amour qui est obligé de rester derrière moi.
J'ai entendu parler d'une ville où j’aurai le droit de m’installer.
C'est dans les vieilles plaines mexicaines.
On dit que les gens y sont très amicaux
Et qu'ils ne vous demandent que votre nom
Alors c’est bien un adieu mon vrai amour.
Nous nous reverrons un autre jour, une autre fois.
Ce n’est pas le départ
Qui me chagrine.
Mais mon amour qui est obligé de rester derrière moi.