Dans sa cage d'acier froid
Est assis un petit rossignol
Le libérer, le libérer, le libérer, voilà ce qu'il faut faire
Car il n'a encore jamais vu le bleu du ciel de près
Et n'y a, n'y a jamais été et la forêt
Comme elle verdit et ne vieillit jamais
Et pourtant, pourtant, elle l'a bientôt
Attends, petit rossignol !
J'ouvre ta cage d'acier froid
Te libérer, te libérer, te libérer, voilà ce que je ferai
Et il s'envola haut dans les airs et chanta
Et c'était, c'était aussi comme: Sois remercié
Là-haut dans le bleu je l'ai vu, vu comme il volait
Très certainement, je l'ai très certainement vu
Puis d'au-dessus de lui tomba un faucon,
Et son chant cessa brusquement
Le libérer, le libérer, le libérer, voilà ce que je voulais
Mais il n'avait jamais vu de faucons de près
Et il était, il était soudainement là
Là-haut dans le bleu, ses serres rencontrèrent
Le rossignol
Je l'ai très certainement vu