Tous les matins au lever du soleil,
Une fille passe devant ma porte,
Disparaît au coin de la rue,
Avec une tête penchée en avant, plutôt fatigué.
Elle emballe du tabac dans l'usine,
Comme si c'était pour sa propre fumée,
Rêves éveillées pendant l'emballage,
Comme tout le monde le fait.
Elle veut posséder une maison
Et un mari qui ne boit pas...
Elle s'entend avec tout ce que Dieu donne
Tant qu'elle est heureuse à la maison.
Il commence à pleuvoir dehors
Et, une douleur au fond de son cœur,
Des larmes coulent de ses yeux...
La fille de l'usine pleure.
Cependant, même dans son propre lit
Elle ne peut pas dormir un jour à droite.
Tout comme sa mère âgée,
Elle ignore sa féminité.
Les machines sont comme des éperons
Lui transpercer le cœur tous les jours.
Ses mains en laine tissée
Sont dans le souci du pain quotidien.
Tous les soirs au crépuscule
Une fille passe devant ma porte,
Disparaît au coin de la rue
Avec une tête penchée en avant, plutôt fatigué.
Elle emballe du tabac dans l'usine
Comme si c'était pour sa propre fumée,
Rêves éveillées pendant l'emballage
Comme tout le monde le fait