Seul, j'entends hurler les loups
L'anxiété ne me laisse aucun repos
À quoi bon pleurer telle une femme?
Là-dehors règnent la neige et le froid
Et celui qui trouve le chemin qui y mènent
Ne le trouve qu'à la toute fin
Un corps gelé sur un sol froid comme la glace
Une coque usée, un calibre .12
Une pointe de douleur, un peu de poudre à canon,
Voilà la seule porte de sortie
Et puis tout tourment disparaît
Tu m'as abandonné
Mais maintenant que la fin approche,
Je t'en supplie, ne-m'oublie-pas
Ne-m'oublie-pas
Après que la maladive pâleur de cette pensée
Aie déchiré mon âme fatiguée,
Mon temps est passé, terminé
De pâles ombres sous le clair de lune
Le cœur cesse de battre, lourd comme une pierre
Une pointe de douleur, un peu de poudre à canon,
Voilà la seule porte de sortie
Et puis tout tourment disparaît
Tu m'as abandonné
Mais maintenant que la fin approche,
Je t'en supplie, ne-m'oublie-pas
Une pointe de douleur, un peu de poudre à canon,
Voilà la seule porte de sortie
Et puis tout tourment disparaît
Tu m'as abandonné
Mais maintenant que la fin approche,
Je t'en supplie, ne-m'oublie-pas