Du vent l'air s'éloignera
des prés l'herbe s'en ira
de ton visage l'amour
de l'aube ce clair,
si de cette terre je ne partirai pas.
De la mer la vague se séparera,
du soleil l'or disparaîtra,
de moi loin tu seras,
sur le ciel le jour se meurt,
si de cette terre je ne partirai pas.
Du fleuve l'eau, lentement, s'effacera
du temps l'air s'enfuira,
de moi loin tu seras,
sur le ciel le jour se meurt,
si de cette terre je ne partirai pas.
Alors je chercherai
une terre qui
me donne un nouveau, grand amour,
un autre ciel
pour mon cœur.
Du vent l'air s'éloignera
des prés l'herbe s'en ira
de ton visage, l'amour
de l'aube, ce clair,
si de cette terre je ne partirai pas.
Alors je chercherai
une terre qui
me donne un nouveau, grand amour,
un autre ciel
pour mon cœur.
Du vent l'air s'éloignera !
De la mer la vague se séparera !